La billetterie nominative devait être une obligation pour le PSG, l'OM et l'OL, mais finalement, son application sera très limitée. Pour contrer les violences et les discours discriminatoires dans le cadre des matchs de football en France, cette mesure devait entrer en vigueur pour les rencontres à domicile de ces trois clubs à partir du 31 décembre. C'est ce qu'avait indiqué fin octobre, le ministre des Sports de l'époque, Gil Avérous, à l'issue d'une réunion ministérielle.
## Une application restreinte
Initialement, on s'attendait à ce que cela s'applique à 29 matchs, englobant toutes les rencontres de Ligue 1 à domicile de l'OM, du PSG et de l'OL jusqu'à la fin de la saison. Mais il s'avère que cela ne concernait que les rencontres directes entre ces équipes, soit uniquement trois matchs. Cependant, même parmi ces trois confrontations, deux ne seront pas soumises à cette obligation, car un arrêté ne peut juridiquement pas entrer en vigueur dans un délai de trois mois, comme l'explique Pierre Barthélémy, avocat pour l'Association nationale des supporters.
## Seul le "Classique" visé
En définitive, c'est donc principalement le "Classique" entre le PSG et l'OM qui devrait mettre en œuvre ce système de billetterie nominative. Néanmoins, Pierre Barthélémy souligne que cette initiative est loin d'être innovante. Il affirme qu'il s'agit davantage d'une démarche communicationnelle, car ces clubs avaient déjà instauré des dispositifs similaires. Il rappelle que même avec un billet au nom d'un supporter, cela ne garantit pas une identification efficace des personnes responsables d'éventuels incidents, qu'ils se produisent à l'extérieur ou à l'intérieur du stade.
## D'autres événements concernés
Outre le match entre le PSG et l'OM, d'autres événements comme les matchs des équipes de France de football et de rugby, le tournoi de Roland-Garros, ainsi que la finale de la Coupe de France et celle du Top 14 seront également touchés par cet arrêté.