Au procès des viols de Mazan, une grande majorité des avocats des co-accusés assurent que leurs clients ont été « manipulés » et demandent des réductions de peine. « A minima, une peine de moitié moins me semble déjà quelque chose de cohérent par rapport à ce qui se pratique », estime Me Emile-Henri Biscarrat, avocat de Dominique D., accusé d’être venu à de multiples reprises à Mazan pour violer Gisèle Pelicot, et contre lequel l'accusation a requis une des peines les plus lourdes, 17 ans de réclusion criminelle.