Des cris de Femmes dont l’écho résonne au loin de ces tragédies qui, ces dernières années, se sont tant multipliées dans le pays – quelques fois de façon médiatique, très souvent sans relai d’informations. A quoi il faut ajouter des morts de noyades, des disparus de randonnées, des amputés sur les accidents de la route, des incendies au caractère brutal et irréversible, comme ici à Douala, en juin dernier.
En somme, toutes ces tragédies de petites et grande envergure qui lacèrent le quotidien de milliers de Femmes et d’hommes de par le pays, et que la récente convention d’assistance en vue de rééquiper le Corps national des Sapeurs-pompiers, signée entre les ministères camerounais de l’Economie d’une part et de la Défense d’autre part avec les Autorités françaises, a pour vocation à juguler.
Extrait : Ambassadeur de France
De quoi est-il donc question, semblent se demander tous ces fonctionnaires en grandes costumes, venus assister – à cet effet – au discours d’Alamine OUSMANE MEY, Ministre en charge de l’Economie.
Extrait : Alamine OUSMANE MEY
Dans les faits, le Cameroun va disposer – avec près de 33 milliards de F. CFA d’un crédit concessionnel de la France – d’une infrastructure d’intervention particulièrement dense et moderne. Lui dont les sapeurs-pompiers ont si souvent été moqués pour leur lenteur et leurs matériels naufragés, manquant souvent de tout, à savoir de carburant et parfois même, d’eau !
Un portrait fort disgracieux, établi ainsi sur des années, que la présente convention, une fois déployée sur le terrain, comme ici dans les quartiers de Bafoussam, va certainement contribuer à atténuer. Même s’il restera encore bien de paramètres dans la recherche d’efficacité de ce Corps finalement peu connu, mais dont l’importance est pourtant si critique dans la préservation des vies et la mise en résilience de l’ensemble de la société.