Gérard Depardieu : son procès pour agressions sexuelles reporté aux 24 et 25 mars 2025

2024-10-28 3

Le procès de Gérard Depardieu, portant sur des accusations d'agression sexuelle, a été reporté aux 24 et 25 mars 2025 suite à une première audience qui s'est tenue le 28 octobre. Le tribunal a décidé de demander une "expertise médicale" pour examiner les conditions de comparution de l'acteur, qui a été absent en raison de problèmes de santé. Son avocat, Jérémie Assous, a expliqué que des restrictions médicales lui avaient été imposées, ce qui a conduit à la demande de renvoi de l'audience devant la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris.

## Les demandes d'expertises médicales

Les avocats de deux plaignantes ont également sollicité un renvoi relativement rapide ainsi qu'une évaluation de l'état de santé de l'acteur. L'avocate Carine Diebolt a requis une expertise sur la glycémie de Depardieu, ainsi que sur son état psychiatrique. Maitre Vincent, représentant la seconde plaignante, a appuyé cette requête. Le procureur a également soutenu cette initiative, arguant qu'il était essentiel que l'accusé puisse se justifier et répondre aux allégations. Il a ainsi proposé une expertise médicale conjointe impliquant un cardiologue et un endocrinologue.

## Accusations multiples contre Depardieu

Gérard Depardieu fait face à deux plaintes suite à des événements survenus en septembre 2021, pendant le tournage du film "Les volets verts" de Jean Becker. Après une garde à vue en avril, il a été convoqué pour des agressions sexuelles présumées commises au détriment de deux femmes, l'une d'elles étant décoratrice de cinéma. Cette dernière a porté plainte en février 2024 pour agression sexuelle, harcèlement et outrages sexistes, ce qui a mené à l'ouverture d'une enquête à son encontre, l'acteur étant déjà mis en examen dans une autre affaire pour des viols.

## Défense de Gérard Depardieu

Jérémie Assous, l'avocat de Depardieu, a fermement qualifié ces accusations de mensongères. Selon lui, l'intention derrière ces actions est désormais révélée par les demandes d'indemnisation qui visent à obtenir 30 000 euros. Il a aussi critiqué la manière dont l'accusation a conduit l'affaire, en dénonçant le "non-respect des droits de la défense" et en pointant du doigt la limitation des témoins ainsi que la brièveté de l'enquête.