Depuis 2022, plus de 20 États américains ont modifié leur législation sur le droit à l'avortement. Une nouvelle étude révèle qu'il y a eu une augmentation de 7 % de la mortalité infantile depuis ces changements.
## Une Augmentation Alarmante
La mortalité infantile a connu une hausse significative aux États-Unis, en particulier à cause des anomalies congénitales, dans les mois qui ont suivi l'annulation par la Cour suprême de la protection fédérale du droit à l'avortement. Cette étude, publiée le 21 octobre, met en lumière les conséquences inquiétantes de cette décision.
## Décision de la Cour Suprême
En juin 2022, la Cour suprême a mis un terme à près de cinquante ans de jurisprudence, redonnant aux États le pouvoir d'imposer leurs propres règles en matière d'avortement. À la suite de cette décision, plus de 20 États ont adopté des restrictions, allant de l'interdiction totale à des limitations partielles sur l'interruption volontaire de grossesse.
## Étude Révélatrice
Cette recherche, réalisée par Maria Gallo et Parvati Singh de l'Université de l'Ohio et publiée dans JAMA Pediatrics, s'appuie sur une vaste base de données nationale. Les résultats concordent avec des études antérieures portant sur le Texas, où l'avortement est désormais proscrit, même dans des cas d'inceste ou de viol.
## Chiffres Inquiétants
Maria Gallo souligne que les mois ayant suivi la décision de la Cour suprême ont enregistré une mortalité infantile plus élevée que prévu. En octobre 2022, ainsi qu'en mars et avril 2023, les taux étaient supérieurs de 7 % par rapport aux statistiques habituelles, ajoutant 247 décès supplémentaires à chaque période. La principale cause de ces décès reste les anomalies congénitales, des situations où, avant la décision judiciaire, les femmes auraient pu choisir d'avorter plutôt que de faire face à la perte de leur enfant.
