Les syndicats d'enseignants n'ont pas l'intention de se laisser faire. Lors d'une réunion tenue le 21 octobre, ils ont officiellement demandé l'annulation des plus de 4 000 suppressions de postes prévues pour le budget 2025 de l'Éducation nationale, tout en réclamant l'abandon des mesures liées au "choc des savoirs". Cette réunion s'est tenue avec la ministre Anne Genetet, en perspective de la rentrée 2025.
## Une décision jugée inacceptable
La décision gouvernementale de réduire le nombre de postes d'enseignants de 4 000 est qualifiée de "scandaleuse" par plusieurs syndicats représentant le secteur, notamment la FSU, Unsa Éducation, Fnec-FP-FO, CFDT Éducation, CGT Educ'action, Snalc et Sud Éducation. Ces derniers ont fait entendre leur voix en présentant une déclaration commune au début de la réunion, dénonçant cette mesure.
## Appels à des changements nécessaires
Les syndicats estiment que le ministère ne respecte pas réellement la démographie, comme il le prétend. Ils soulignent que si la démographie était effectivement une préoccupation, il aurait fallu créer des emplois plutôt que d’en supprimer dans le second degré au cours des six dernières années. Ils insistent sur la nécessité de créer tous les postes requis et évoquent également des "mesures d'urgence" telles qu'une "augmentation des salaires immédiate sans conditions" et une "réduction des effectifs dans les classes".
## Un signal d'alarme et des perspectives de grève
Ces syndicats, qui qualifient déjà la situation de "véritable saignée", ont déposé une "alerte sociale" concernant le budget, préparant ainsi le terrain pour un préavis de grève. Ils ont été reçus par le cabinet ministériel, qui leur a proposé de rouvrir "l'agenda social", sans toutefois fournir d'informations détaillées pour l'instant.