Le skipper de 41 ans se prépare à défier le record détenu par Francis Joyon pour le Trophée Jules Verne, un tour du monde en équipage sans escale ni assistance, à partir de début novembre.
## Débuts de journée à Antibes
Le lundi 7 octobre, François Gabart et son équipe du maxi trimaran Ultim, le SVR-Lazartigue, se retrouvent dès les premières lueurs du jour dans un hôtel à Antibes pour un petit-déjeuner. Ils discutent autour de croissants et de café des travaux nécessaires à leur bateau de 30 mètres, qui a subi des dommages lors de la Finistère Atlantique, ce qui fait suite à leur participation à la course il y a quatre jours.
## Un défi d'envergure
Le Trophée Jules Verne représente un enjeu colossal pour l’équipe, avec un record à battre de 40 jours, 23 heures et 30 minutes, établi par Francis Joyon en 2017. À 41 ans, François Gabart, fort de ses succès passés comme au Vendée Globe et à la Route du Rhum, envisage cette aventure comme une étape cruciale, bien qu'elle puisse ne pas être la dernière de sa carrière.
## Esprit de transmission
Lors de cette sortie, François Gabart partage son expérience avec son fils, démontrant son désir de transmettre sa passion pour la navigation. "J'ai eu la chance de vivre des moments incroyables en solitaire et apprends beaucoup des autres", déclare-t-il, soulignant l'importance des mentors comme Kito de Pavant et Michel Desjoyeaux dans son parcours.
## Une équipe soigneusement choisie
Pour réunir une équipe performante, Gabart a soigneusement sélectionné ses coéquipiers, incluant Tom Laperche, avec qui il a partagé des connaissances sur le trimaran. Il estime que l’humanité et le talent de ce marin sont essentiels. L'équipage se compose également de deux ingénieurs et d'une nouvelle arrivante, Amélie Grassi, qui apporte une perspective fraîche et une richesse d'expérience variée.
## Expérience et humoristique
Pascal Bidégorry, qui a un passé solide avec le Trophée Jules Verne, vient apporter son expérience, complète la dynamique de l’équipe, accompagnée d'une touche d'humour pour renforcer l'esprit collectif. "Cinq Bretons avec un Basque, c’est un challenge!" déclare-t-il avec un sourire, unissant ainsi l’équipe autour d’une atmosphère légère.
## Un concurrent redoutable
Face à quatre autres équipes, le temps devient une question cruciale. Les membres de l’équipage du SVR-Lazartigue visent un objectif ambitieux : passer sous les 40 jours, un exploit facilement envisageable grâce aux innovations modernes.
## La voie vers le record
Bien que le défi soit monumental, la viabilité du record dépend de plusieurs facteurs, incluant la performance du bateau, la stratégie adoptée, et la chance avec la météo. Gabart reconnait que maintenir une vitesse constante est complexe, et qu'il est essentiel de tirer le meilleur parti de chaque opportunité en pleine mer.
## L'attente du départ
Le départ prévu pour la première