Des tirs contre un hélicoptère de la gendarmerie, un véhicule des forces de l'ordre vandalisé, la manifestation anti Ligne TGV à grande vitesse s'est terminée dans le chaos en Gironde. Une voiture de la gendarmerie s’est ensablée dans cette allée coup-feu dans les bois.
Les militaires ont été évacués par des sapeurs-pompiers, également présents. Une fois partis, un groupe de manifestants a détérioré la voiture et sorti ce qu’il y avait dedans.
Selon la préfecture de Gironde, un hélicoptère de la gendarmerie qui effectuait un survol du site des anti-LGV a été la cible de « plusieurs tirs » cette nuit, sans toutefois que l’appareil ou ses occupants ne soient atteints. La préfecture dénonce des « agissements intolérables » et annonce l’ouverture d’une enquête.
Au moins un millier de personnes sont rassemblées contre la liaison à venir entre Bordeaux, Toulouse et Dax. Les travaux ont commencé au nord de Toulouse mais l’autorisation nécessaire à des aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux (AFSB), préalables au chantier de la LGV lui-même attendu en 2028, reste à délivrer d’ici fin novembre.
La LGV vise à relier, en 2032, Toulouse à Paris en trois heures et dix minutes, gagnant une heure sur l’itinéraire actuel.
Un embranchement traversant l’est de la forêt landaise doit rallier Dax à Bordeaux en vingt minutes de moins et, un jour, permettre des liaisons directes avec l’Espagne.