LES AMBITIONS DE RENE SADI SUR LE DIGITAL

2024-10-05 2

Question brûlante : qui du Ministère camerounais de la Communication ou celui des Postes et Télécommunications, se doit de prendre en charge et mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière de digitalisation ? Que faut-il d’ailleurs entendre par digitalisation et quelle délimitation territoriale conférer à chacun des protagonistes, dans un champ d’activité à la fois vaste et confus, où les prétendants à dire et à faire dans ce secteur sont nombreux ? Et où, surtout, manque de façon criarde un leadership et une coordination institutionnelle efficace permettant de clarifier le rôle de chacun et, de ce fait, d’agir dans telle ou telle direction ? Le déboulé fait par le Ministère de la Communication sur ce champ, lors de sa conférence des services centraux et extérieurs prouve une chose : il va falloir compter sur lui et ses prétentions.
Extrait : René-Emmanuel SADI
Le Cameroun qui, insensiblement, suit un chemin dont son Président s’était déjà montré effrayé de perdre le fil, lors d’un discours solennel à la nation.
On parle donc invariablement du numérique ou du digital, sans savoir exactement ce qui relève des infrastructures, ce qui tient des processus et ce qui procède des contenus. On dit alors tout et son contraire, fait tout et son contraire, dans un mille-feuille administratif où chacun vient jouer de sa partition.
Quelle place donc donner au Ministère de la Communication et avec quelle feuille de route, dans ce brouillard où, au plan macroéconomique, les performances générales du pays l’affichent parmi les moins performants en la matière, en Afrique. Car, seulement avec 3% de son produit intérieur brut provenant de la sphère internet, des initiatives plus fécondes devraient être prises dans le but de stimuler la compétitivité du pays dans le secteur. Mais cela, se demande René-Emmanuel SADI, avec quels moyens ?

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