Un jour, Victor Hugo croise un aveugle, un vieux soldat de l’empire qui demande l’aumône dans la rue.
Généreux, il lui donne quelques sous, puis se ravise. Cela ne suffit pas.
Il se saisit de la pancarte du vieil homme et écrit quelques lignes. Peu de temps après, les piécettes se mettent à pleuvoir dans sa sébile.
Voilà ce que le poète avait écrit pour stimuler la générosité des passants :
« Aveugle comme Homère et comme Bélisaire
N'ayant rien qu'un enfant pour guide et pour appui,
La main qui donnera du pain à la misère,
Il ne la verra pas, mais Dieu la voit pour lui. »