L'Eglise catholique rappelle quatre principes de bon sens au sujet des procréations médicalement assistées :
1) Tout être humain doit être accueilli comme un don et une bénédiction de Dieu. L'enfant n'est jamais un dû ! Non plus qu'un produit à fabriquer ou une marchandise à aquérir.
2) L'enfant, fruit du mariage, c'est à dire de l'amour de ses parents, est le fruit et le signe de leur donation mutuelle et personnelle. La fidélité dans l'unité du mariage comporte le respect réciproque du droit des époux à devenir père et mère seulement l'un par l'autre... Leur fidélité implique l'exclusion absolue d'une tierce personne dans l'acte unifiant de leur donation mutuelle.
3) L'enfant a droit à être conçu, porté, mis au monde et éduqué dans le mariage, parce que c'est à dire dans la référence reconnue et assurée à ses parents que l'enfant pourra découvrir qui il est, et bâtir sa propre personnalité. S'il ne peut se référer à l'amour inconditionnel de ses parents comme source de son existence, mais à la technique du médecin, quelle identité va t-il pouvoir construire ?
4) L'enfant a droit à être conçu dans le sein de sa mère, et non en dehors par l'intervention d'un tiers. L'insémination artificielle détruit l'aspect unifiant de la donation mutuelle et personnelle des époux.
La médecine doit aider les époux, dans le cadre du mariage, pour facilier l'acte conjugal ou l'aider à atteindre ses objectifs naturels, mais ne peut se substituer à leur union.