Alors qu'une vague de meurtres frappe la capitale à la fin de l'été 1944, l'enquête de la police judiciaire révèle rapidement que les auteurs pourraient être liés au Parti communiste. Pourtant, malgré les preuves, malgré les langues qui se délient timidement, il faudra plus d'une année aux forces de l'ordre avant de parvenir à nommer des suspects. Ces derniers, membres d'un parti mythique aux nombreux faits d'armes, semblent avoir bénéficié de soutiens qui les rendaient longtemps intouchables. Les meurtriers seront d'ailleurs amnistiés en juin 1955, la Cour d'appel de Paris les faisant profiter de la loi votée deux ans auparavant.