Condamnations "rapides", envoi de policiers spécialisés, le Premier ministre britannique Keir Starmer a promis lundi 5 août, une réponse ferme pour mettre un coup d'arrêt aux violences d'extrême droite qui se sont propagées à travers le Royaume-Uni pendant le week-end.
Une semaine après l'attaque au couteau qui a coûté la vie à trois fillettes dans le nord-ouest de l'Angleterre, sur fond de spéculations sur l'origine du suspect, le pays est confronté à ses pires émeutes depuis 13 ans. Des centaines d'arrestations ont eu lieu dans le sillage des violences des derniers jours: hôtels hébergeant des demandeurs d'asile saccagés, mosquées assaillies, pillages de commerces...
A l'issue d'une réunion de crise à Downing Street, le chef du gouvernement travailliste a annoncé la mobilisation d'une "armée" de réserve de policiers spécialisés pour faire face aux heurts, sans plus de détails. Au pouvoir depuis un mois, Keir Starmer a souligné que sa priorité "absolue" était de mettre fin aux désordres et que "les sanctions pénales soient rapides", et de "faire en sorte que les rues soient sûres pour le public", après les heurts du week-end.
Dès dimanche après-midi, il avait prévenu les casseurs qu'ils "regretteraient" d'avoir participé aux "désordres" des derniers jours.