INFO LA PROVENCE. Ces contrefaçons étaient destinées à alimenter le marché noir et les boutiques de sport pendant l’Euro de foot et les Jeux Olympiques. La valeur de ces copies est estimée à 168 000 euros.Euro de football, Jeux Olympiques… On le sait, à l’approche et pendant le déroulement de ces compétitions sportives au retentissement planétaire, les grandes marques de sportswear se frottent les mains : les maillots portés par les plus grands athlètes, en modivision, explosent les ventes et font le bonheur des équipementiers qui les écoulent au prix fort.
Mais pas seulement : dans l’ombre, des réseaux internationaux d’importation et de distribution de produits de contrefaçons mettent, eux aussi, les bouchées doubles pour s’adjuger une part du gâteau. Elle prend des proportions considérables : "La contrefaçon est un phénomène massif qui représente à lui seul 2,5 % du commerce mondial et jusqu’à 5,8 % des importations de marchandises dans l’Union européenne et touche désormais tous les secteurs de l’économie", plante le décor Mélanie Lacuire, chargée de communication Direction régionale des douanes de Marseille.
Une concurrence économiquement déloyale, mais aussi, et c’est moins connu, une menace pour la santé et la sécurité des consommateurs : "Les vêtements contrefaits, de piètre qualité, peuvent contenir des substances très nocives pour la peau des adultes et des enfants", alerte-t-elle.
