BFM TV révèle, le nom de la nouvelle émission d'Eric Brunet qui quitte les soirée de LCI pour incarner de 20h à 22h, du lundi au jeudi

2024-07-16 36,888

En pleine polémique, le directeur général de BFMTV Marc-Olivier Fogiel, mis en cause par Mediapart pour "manipulation médiatique", a défendu l'indépendance de la rédaction ce matin, lors de l'audition de la chaîne devant l'Arcom pour le renouvellement de sa fréquence TNT.
"Je suis le bouclier de ces pressions quotidiennes de l'ensemble du personnel politique pour laisser la rédaction travailler", a répondu Marc-Olivier Fogiel face aux interrogations de Hervé Godechot, journaliste et conseiller du régulateur de l'audiovisuel, faisant référence à "une polémique" dont M. Fogiel est au coeur.

Cette audition se déroule dans un climat agité, une semaine après la révélation par le site d'investigation Mediapart de messages attribués au directeur général de la chaîne et à l'ancienne attachée de presse de Nicolas Sarkozy, dans le cadre de l'affaire des financements libyens de sa campagne présidentielle en 2007.

Ces messages privés portent sur la diffusion de la vidéo de la rétractation de l'intermédiaire Ziad Takieddine en 2020 et la négociation d'une interview de M. Sarkozy. "Sur cette affaire Takieddine, l'antenne a été irréprochable", a martelé Marc-Olivier Fogiel.

"Les échanges en coulisse, notamment avec l'attachée de presse de Nicolas Sarkozy, ont permis à l'antenne de travailler en toute indépendance et sans ingérence", a-t-il maintenu. Au-delà de cette affaire, les dirigeants de la chaîne ont tenu à rassurer le régulateur sur la question de l'indépendance de la rédaction, deux semaines après la finalisation du rachat de leur maison mère, Altice Media, par l'armateur CMA CGM du milliardaire Rodolphe Saadé.

"Je pense que toutes les assurances ont été données par CMA CGM sur l'intérêt d'avoir une information de qualité et pluraliste", a affirmé Nicolas de Tavernost, ancien patron de M6 et vice-président de la nouvelle holding CMA Médias.

La journaliste et figure de BFMTV Apolline de Malherbe est aussi venue en personne défendre la chaîne. "Nous sommes farouchement indépendants (...) Aucun de ceux ici à mes côtés ne m'a jamais demandé quelles questions j'allais poser, nous jouissons d'une liberté totale", a-t-elle déclaré.

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