C'est presque une leçon de manipulation qui est donnée depuis ce matin par les opposants à CNews pour tenter, une fois encore de créer une fausse polémique. La méthode est simple, sortir un extrait de son contexte et surtout couper tout ce qui pourrait venir en opposition à la démonstration. Dans le cas présent, il s'agit pour les manipulateurs de vouloir faire croire que CNews a fait passer pour une menteuse la femme qui accuse les 2 rugbymen de viols.
Or l'intégralité de la séquence, montre au contraire que Jean-Marc Morandini insiste pour que la version de cette femme soit prise en compte et considérée comme crédible. Décryptage autour de cette fausse polémique.
Hier, l'AFP nous apprenait que l'accusatrice des deux joueurs français du XV de France avait été hospitalisée. La plaignante, âgée de 39 ans, souffre d’une "décompensation générale du corps", affirmait l'agence de presse. A
midi, Jean-Marc Morandini a donc interrogé un psychiatre renommé, le Dr Pierre Sidon, pour lui demander ce qu'était une "décompensation générale".
Pour mémoire, le Dr Pierre Sidon est psychiatre, psychanalyste, membre ECF e AMP, directeur du CSAPA UDSM Meltem, animateur du réseau TyA du Champ freudien. Il est également l'auteur du site Addicta et a publié de nombreux livres.
Le Dr Sidon commence donc son explication en affirmant :
"Je ne connais pas cette expression de décompensation générale du corps. Je n'ai pas appris à l'école de médecine, ni dans ma pratique à l'hôpital. C'est loufoque, car cela introduit une forme de surenchère qui peut entamer la crédibilité du témoignage de la plaignante, je le pose la question. D'autant qu'elle est en observation et pas en soin. Donc il y a quelques choses qui ne va pas".
Jean-Marc Morandini le relance alors pour comprendre ce qui arrive à cette femme : "Peut-on estimer que c'est un contre-coup ce qu'elle a vécu ?"
Le médecin répond : "Elle aurait un traumatisme crânien, je ne sais pas si il y a quelque chose d'objectivable, mais dans ce cas, elle peut avoir des moments de confusion ou des symptômes neurologiques. L'autre hypothèse serait psychiatrique. Suite à un choc, comme la relation sexuelle il peut y avoir une décompensation. Mais cela peut-être également des troubles psychiatriques pré-existants qui permettaient de lire autrement sa plainte. tout cela est confus de part et d'autres".
Jean-Marc Morandini insiste sur les accusations de la patiente : "Dans le cas où ce qu'elle dit est vrai. Et il ne s'agit pas de remettre en cause sa parole mais d'employer le conditionnel car cela n'a pas encore été jugé. Dans ce type d'agression, de viol, de violence, quelles peuvent être les conséquences psychiatriques à court terme ? "
Le Dr Sidon reprend la parole : "On ne parle pas des causes psychiatriques car le retrait du consentement... Car il semble qu'il y ait eu un consentement dans un premier temps, et la vidéo donnera des exemples plus précis. Donc pour parler de viol c'est un peu compliqué. Donc le retrait du c