La porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et son équipe affirment avoir été victimes d’une agression lors d'une opération de collage d'affiches électorales hier soir à Meudon-la-forêt, à quatre jours du deuxième tour des législatives, a annoncé l'entourage de la ministre à l'AFP.
«Les forces de l'ordre sont intervenues rapidement», a-t-on encore indiqué de même source.
«La ministre a pu déposer plainte» et «continuera sa campagne sur le terrain comme prévu jusqu'à vendredi soir». L'entourage de la ministre n'a pas souhaité fournir davantage de détails sur les circonstances de cette agression.
Selon une source proche du dossier, Prisca Thevenot et une de ses collaboratrices ont été prises à partie par une vingtaine de personnes vers 20 heures. Si la ministre, qui est candidate à sa réélection dans la 8e circonscription des Hauts-de-Seine, n'a pas été touchée, sa collaboratrice a été blessée à un bras.
Deux à trois personnes ont été interpellées, a-t-on ajouté de même source. Dans la soirée, le premier ministre a condamné l’attaque. «La violence et les intimidations n'ont pas leur place dans notre démocratie. Elles n'ont pas leur place dans notre République», a martelé Gabriel Attal, qui a affiché sa «pleine solidarité à la candidate, à ses équipes.»
«Profondément choqué par l'agression subie par Prisca Thevenot et sa suppléante à Meudon. La violence n'a pas sa place dans notre démocratie», a également réagi sur X le ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, lui-même candidat dans ce département.
«Soutien à Prisca Thevenot et Virginie Lanlo agressées ce soir à Meudon-la-Forêt, tous mes voeux de prompt rétablissement....et de succès dimanche», a écrit sur le même réseau social le patron des sénateurs centristes Hervé Marseille, élu des Hauts-de-Seine.