Icône de la télévision américaine des années cinquante et soixante, le présentateur Ed Sullivan aura fait entrer le rock dans les chaumières de l’Oncle Sam. En deux décennies d’existence, une flopée d’artistes se sont produits dans son émission. Une représentation a particulièrement faite date. Un 9 février 1964. John, Paul, George et Ringo, au Ed Sullivan Show.
Il est une époque que les moins de vingt ans n’ont pas connue. Une époque où l’information ne circulait pas encore sur ce petit destrier dans notre proche. Où cet écran posé sur nos genoux, confortablement installé dans notre canap’, n’était pas encore le réceptacle de 150 notifications par jours.
Au début du siècle, les téléphones intelligents et tablettes n’existaient pas. Et avant qu’Internet ne devienne notre meilleur (et pire) ami, les humains de la planète Terre passaient un temps fou devant un écran rectangulaire. Lorsqu’il était allumé, les yeux étaient happés. On appelait cela : la té-lé-vi-sion.
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La vie n’était pas forcément plus belle à l’époque. Il n’y avait pas plus de couleurs dans le ciel. Et du petit écran, avant les années soixante, ressortaient principalement des images … en noir et blanc.
C’est de l’autre côté de l’Atlantique qu’il pointe de plus en plus son armature. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les Etats-Unis sont sur le toit du monde. Sous celui-ci, dans les salons, le téléviseur trouve une place à mesure qu’il se démocratise.
Une conquête des foyers américains qui deviennent rapidement son fief. Le règne débute, et l’un des rois d’alors se nomme, Ed Sullivan.
Icône de la grosse pomme
Le présentateur n’est pas la seule vedette du petit écran américain. Mais en ce milieu du XXe siècle, âge d’or de la télévision aux Etats-Unis, il fait quasiment partie de la famille. De plusieurs dizaines de millions de familles.
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Si son nom ne nous est pas familier dans l’hexagone, il résonne comme celui d’une icône outre Atlantique. De ses débuts en tant que journaliste sportif dans le New-York des années vingt, au Ed Sullivan Show des années cinquante et soixante, ce natif de Brooklyn s’est bâtit un nom sur trois décennies.
Le fil rouge de sa carrière ? Le divertissement