Attirés par les promesses de terres fertiles, les colons ont commencé à labourer les prairies. L’introduction des cultures transgéniques et de la mécanisation ont ensuite permis de cultiver même les zones les plus reculées.
En plus de détruire le jardin, les colons ont failli faire disparaître le jardinier, les bisons d'Amérique. Je vous explique après son importance écologique.
Selon les historiens, trente à soixante millions de bisons vivaient sur ces plaines au XVIe siècle. Quatre cents ans plus tard, il n’en restait plus que mille. Cette boucherie est la conséquence des politiques gouvernementales qui encourageaient leur abattage. Des hommes s’amusaient même à les abattre depuis les trains en route pour les voir tomber sur le sol.
Et tout cela, par intérêt financier mais surtout dans le but de vaincre les amérindiens en les affamant.
On parle de l’un des plus gros massacres d’animaux au monde.
⚠️ Et ce n’est pas tout, même si c’est déjà beaucoup, l'exploitation pétrolière et gazière a laissé sa marque sur les grandes prairies, en détruisant les dernières zones encore protégées.
️ Aujourd'hui, les Grandes Plaines continuent d'attirer de nombreux investisseurs, notamment dans le secteur des énergies renouvelables, ce qui est, je vous l'accorde, plutôt ironique. Cette région, surnommée “l’Arabie saoudite du vent”, est en train de devenir un immense champ éolien, menaçant les oiseaux et les chauves-souris restants.
️ Cette destruction a atteint son apogée dans les années 1930, où littéralement des tsunamis de terre, connus sous le nom de Dust Bowl, ont asphyxié les États-Unis.
L’impact de ces blizzards noirs a été tel, que le gouvernement américain et sa population ont pris conscience que quelque chose clochait. C’est alors que la restauration des grandes plaines du nord débuta.