Les femmes journalistes sont de plus en plus victimes de violences sexistes et sexuelles sur internet, à travers le harcèlement, les menaces de viol, l'usurpation d'identité et la diffusion de deepfakes pornographiques.
73% des violences sexistes les touchent en ligne (emails, réseaux sociaux)
Elles reçoivent quotidiennement des menaces de viol et de mort
Leurs images sont détournées à des fins pornographiques
Agressions physiques et sexuelles
Au-delà du cyberharcèlement, les journalistes subissent aussi des violences dans l'exercice de leur métier, y compris des agressions sexuelles et des viols.
30% sont victimes d'agressions sexuelles
7% ont subi des viols
Certaines sont emprisonnées et violées pendant leur détention
Conséquences sur l'information
Ces violences ont un impact direct sur le travail journalistique et le pluralisme de l'information.
Près de la moitié (48%) des femmes journalistes s'autocensurent par peur des représailles
Cela contribue à réduire la diversité des sujets et des voix dans les médias
L'impunité règne dans 85% des cas selon l'enquête
Les femmes journalistes sont ainsi confrontées à un "double risque" lié à la fois à leur profession et à leur genre, ce qui constitue une grave atteinte à la liberté de la presse