Le président du Mouvement pour la France, tête de liste "Libertas" dans l'Ouest pour les élections européennes, répondait jeudi matin aux questions de Jean-Michel Aphatie. Pour Philippe de Villiers, "les pêcheurs ce qu'ils veulent c'est vivre, travailler et non pas mourir à quai avec une dose de morphine proposée par le ministre de la Pêche". Il a accusé Bruxelles et Michel Barnier d'avoir "sacrifié la pêche artisanale française en l'échangeant "contre le gaz norvégien et le poisson venant de Norvège". Pour l'élu souverainiste, les experts de Bruxelles "ne font la différence entre un poisson rouge d'aquarium et un cabillaud".