Emmanuel Macron qui devait parler du débarquement a, au final, surtout parlé de l'Ukraine et des européeenes en expliquant aux Français qu'il ne fallait absolument pas voter pour "l'extrême droite", en clair Jordan Bardelle, dont il n'a jamais cité le nom.
Au sujet des élections européennes, Emmanuel Macron a déclaré estimer que c’est son « rôle d’intervenir aujourd’hui », « d’abord parce qu’il voit les niveaux d’abstention qu’il y a partout en Europe mais aussi en France ». « Et donc j’appelle vraiment nos compatriotes à aller voter le 9 juin », a poursuivi le chef de l’Etat, citant les Britanniques qui ont pu regretter de ne pas se rendre aux urnes lors du Brexit, en 2016.
"Il n’y a pas un journal télévisé, il n’y a pas une expression ou l’intégralité des oppositions et en particulier l’extrême droite, attaquent qui ? Le président de la République ». Il a ainsi estimé que le deuxième combat de ces élections européennes, outre la lutte contre l’abstention, est la lutte contre l’extrême droite.
« Si demain la France envoie une très grande délégation d’extrême droite, si d’autres grands pays le font, l’Europe peut se retrouver bloquée », a mis en garde Emmanuel Macron. « C’est quoi une Europe où l’extrême droite sera forte ? S’il y a un nouveau, une pandémie, c’est une Europe qui ne vous protégera pas »: « Ce sont des gens qui vous donneront la chloroquine ou le vaccin Spoutnik ».
Alors que la journaliste Anne-Sophie Lapix lui a demandé « Vous ne deviez pas faire baisser l’extrême droite ? », en référence à l’un des engagements du chef de l’Etat lors de sa première élection en 2017, il a répondu : « C’est ce que je suis en train de faire là, en parlant, en essayant de convaincre. (…) Je suis sur les idées, je ne vais pas commenter sondages. »