Un entretien exclusif avec Korto : plongez au cœur d'un univers intersidéral

2024-05-30 5

#musiqueémergente #rockfrançais #trio

Rencontre avec Kor­to : le krautrock spa­tial des montagnes

Toutes les semaines, Rock&Folk Radio vous fait décou­vrir un groupe de la scène émer­gente française. Aujour­d’hui, on chausse les moon-boots pour ren­con­tr­er Kor­to, un trio Haut-Savo­yard, dont le krautrock spa­tial arrive presque à ren­dre les mon­tagnes minus­cules. Preuve en est, leur dernier EP tout sim­ple­ment appelé “EP”. Facile !

Rock&Folk Radio : Un petit his­torique pour com­mencer, com­ment s’est for­mé le groupe ?

Genesis du groupe Kor­to

Kor­to : Prob­a­ble­ment comme la plu­part des groupes de rock : on écoutait la même musique en fumant des joints et en buvant de l’alcool, on a donc mon­té un groupe. Aucun regret depuis. La chance !

Et une fois ensem­ble, qu’est-ce qui est sor­ti de vos instru­ments en premier ?

Les débuts sonores de Kor­to

C’était très cer­taine­ment une jam à fort vol­ume et haut tem­po, un truc kraut-punk-psy­ché qui ne devait pas avoir grand intérêt… à voir, il faudrait véri­fi­er, on en a peut-être une trace quelque part…

En atten­dant la plongée dans les archives, vous pou­vez nous racon­ter votre pre­mière fois sur scène ?

La première fois de Kor­to sur scène

C’était au Bouf­fon de la Tav­erne à Genève en jan­vi­er 2016, Alex Kaci­mi du Pop Club Records et des Rebels of Tijua­na nous avait invité pour son fes­ti­val sans jamais avoir écouté ce qu’on fai­sait. On répé­tait depuis à peine 2 mois et on avait dû jouer 35 min­utes. On avait partagé la soirée avec un groupe Ital­ien (Sonars) et un groupe suisse (L’Eclair). On avait eu les encour­age­ments de nos copains.

En même temps c’est aus­si à ça que ça sert les potes ! Votre nou­v­el EP vient de sor­tir avec le génial sin­gle No Shit, qu’on a d’ailleurs dif­fusé sur Rock&Folk Radio. Vous pou­vez nous racon­ter un secret sur ce morceau ?

Les secrets de la créa­tion de No Shit

On a appelé ce morceau No Shit car il fal­lait trou­ver un nom au dernier moment. A ce moment là, on n’avait plus de shit, alors on a bap­tisé le morceau No Shit. Ce qui est idéal, car main­tenant le morceau est en “Explic­it Lyrics” sur les plate­formes, ça fait un peu bad­boy, c’est pas si mal… Alors que si on devait trou­ver un sens aux vraies paroles, ça par­lerait plutôt de télévi­sion cryp­tée, de bien-être, et de Jesus Christ.

Actuelle­ment, quelle est la chose dont vous êtes le plus fier ?

Les fiertés de Kor­to

Sans aucun doute d’avoir joué env­i­ron 150 con­

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