Dans la bande de Gaza, 2,4 millions de personnes sont menacées de famine, selon l’ONU. Les hôpitaux, eux, sont, pour certains détruits, ou en manque urgent de matériel médical. Pourtant, Israël entrave l’arrivée d’aide humanitaire. Le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, dénonce « une famine provoquée entièrement par l’homme ».
La logistique mise en place par les ONG s’est considérablement complexifiée. Les images satellites montrent des centaines de camions qui attendent aux portes de l’enclave palestinienne, aux postes frontières de Rafah et de Kerem Shalom. Plusieurs pays, dont la France, ont opté pour les largages aériens, ou encore les livraisons par bateaux. Mais, selon Alexandre Fort, coordinateur logistique de Médecins sans frontières, ces deux dernières solutions sont « de la communication qui n’a strictement aucun intérêt ».