Les viticulteurs bordelais se mobilisent depuis plusieurs semaines contre ce qu'ils appellent "les prix indignes" pratiqués par certaines enseignes. L'idée d'un prix plancher calé sur le coût de production et en-dessous duquel une bouteille ne pourrait pas être vendue, fait son chemin. Mais pour Didier Cousiney, président du collectif Viti 33, le prix plancher pourrait aussi devenir un prix plafond qui tirerait vers le bas toute négociation. Une réunion de crise doit se tenir ce lundi avec le préfet, les viticulteurs et la grande distribution.