Les gangs profitent de l'absence policière pour renforcer leur emprise.
Pétion-Ville, un quartier de Port-au-Prince préservé jusqu'à présent, est désormais la cible des gangs armés.
15 corps, criblés de balles, sont retrouvés dans les rues de Pétion-Ville, marquant une escalade de la violence.
Les gangs exercent un contrôle total sur certains quartiers, poussant les banques à fermer et semant la terreur parmi les habitants.
Des résidences de luxe, des entreprises et même des hauts fonctionnaires sont victimes de pillages, avec une absence totale de réponse policière.
Les habitants sont pris de panique, les rues sont désertes et la police est absente, ne laissant qu'un sentiment d'abandon.
Un collectif de gangs, appelé Viv Ansamm, menace d'organiser un marché à Pétion-Ville, alimentant ainsi la peur parmi la population.
Les opérations de police se concentrent sur le déblocage des routes plutôt que sur la neutralisation des gangs responsables de la violence.
Même dans les zones portuaires, les pillages continuent, mettant en danger l'accès aux soins médicaux vitaux pour les enfants.
L'Unicef dénonce le pillage d'un de ses conteneurs de matériel médical destiné aux enfants, soulignant l'urgence d'une action pour protéger les droits fondamentaux des enfants haïtiens
