« Pendant des décennies, le peuple palestinien a subi à la fois le colonialisme et l’apartheid », affirme le chef de la diplomatie palestinienne, Riyad Al-Maliki, en ouverture d’une audience devant la Cour internationale de justice (CIJ), lundi 19 février. La CIJ tient, jusqu’au 26 février, des audiences sur les conséquences juridiques de l’occupation, par Israël, depuis 1967, de territoires palestiniens. Un nombre inédit de cinquante-deux pays sont appelés à témoigner.
Saisie par l’Assemblée générale des Nations unies en décembre 2022, la CIJ doit rendre un avis consultatif « non contraignant » sur les conséquences juridiques « découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ». Ces débats ne sont pas liés à la requête de l’Afrique du Sud qui, fin décembre 2023, a accusé Israël de génocide contre les Palestiniens de Gaza.