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Anny Duperey défend Gérard Depardieu
L'actrice Anny Duperey, connue pour son rôle dans la série Une famille formidable, a récemment accordé une interview à Nathalie Renoux sur RTL. Au cours de cet entretien, elle a été questionnée sur les accusations visant les cinéastes Benoît Jacquot et Jacques Doillon, pour lesquelles l'actrice Judith Godrèche est principalement porte-parole. La réaction de Duperey n'a pas été tendre envers Godrèche, affirmant qu'elle ne pouvait qu'être "consentante" étant donné qu'elle est restée pendant plus de six ans avec Jacquot, de 26 ans son aîné.
Une vision personnelle sans expérience directe
Dans un premier temps, Anny Duperey a expliqué qu'elle avait du mal à se forger une opinion sur les accusations de comportement inapproprié dans l'industrie du divertissement, car elle n'en a jamais été victime elle-même : "Je trouve ça difficile de réagir à cela. Peut-être que j'ai eu de la chance, étant donné mon histoire personnelle marquée par la mort de mes parents, j'étais une survivante et personne ne s'aventurait à m'attaquer, je n'avais pas le profil de la victime. Donc oui, c'est vrai que je manque d'expérience personnelle en matière de harcèlement ou de situations similaires pour prendre position." Cependant, la suite de ses propos est choquante : selon Duperey, Judith Godrèche n'a pu que "consentir" à sa relation avec Benoît Jacquot, qu'elle a qualifié de "relation sous emprise". Récemment, Godrèche a d'ailleurs porté plainte pour "viols avec violences sur mineur de moins de quinze ans" à l'encontre de Jacquot.
Des opinions assumées malgré les critiques
Anny Duperey est consciente que ses propos peuvent lui attirer des critiques, mais elle tient à assumer ses opinions : "Je pense que tout cela est extrêmement exagéré. Après tout, passer six ans avec un réalisateur, sous emprise, je veux bien le croire, mais tout de même en étant consentante, non ? Je ne sais pas vraiment quoi penser de tout cela, mais je n'apprécie pas les chasses aux sorcières qui se déroulent si tardivement." Elle a également souhaité établir un parallèle bancal avec l'affaire Roman Polanski, défendant le réalisateur et affirmant que les accusations portées contre lui "50 ou 60 ans après" étaient difficiles à entendre compte tenu du temps écoulé.
Un débat complexe autour des œuvres et des actes
"Même si certains hommes ont effectivement été des prédateurs, ils ont créé de belles œuvres et je ne voudrais pas que