Le gouvernement italien a estimé - que les autorités hongroises sont allées «trop loin» en faisant venir au tribunal avec des chaînes une Italienne jugée pour avoir attaqué des néo-nazis à Budapest.
Des images d’Ilaria Salis, 39 ans, les mains enchaînées et les pieds liés alors qu’elle siégeait au tribunal lundi, ont fait la une des principaux journaux italiens mardi, provoquant une vive indignation dans la péninsule. Enseignante à Monza, près de Milan, elle a été arrêtée à Budapest en février dernier à la suite d’une contre-manifestation contre un rassemblement de néo-nazis. Elle est accusée de tentative d’agression et de faire partie d’une organisation d’extrême gauche, la prochaine audience de son procès étant prévue le 24 mai. Ilaria Salis nie ces accusations, qui pourraient entraîner une peine de 11 ans de prison.