Ce Ciotaden cinéphile nous a ouvert la porte de son appartement qui, au fil des ans, est plutôt en train de se transformer en archives de musée. Et il s’agirait d’un musée totalement dédié à Louis de Funès, célébrissime acteur comique. Bienvenue dans l’antre de Stéphan Guérard, le grand passionné de cinéma.
Par où commencer... Peut-être par la première fois où il a vu un film avec Louis de Funès ? Ou bien par le premier souvenir de tournage qui lui a donné envie de démarrer une véritable collection ? En réalité, pour Stéphan Guérard, c'est en 1992 que "ça a pris une autre tournure. Ça commencé à être sérieux."
Cette année-là, le Ciotaden, qui n'avait même pas 20 ans, a commencé à contacter directement les artistes qui avaient travaillé avec Louis de Funès, les comédiens, comédiennes, réalisateurs... Dont Gérard Oury, notamment, qui lui a dédicacé une photo en noir et blanc affichée en grand dans son appartement. "Pour mon ami Stéphan, en souvenir d'une scène mémorable du Corniaud", est écrit au marqueur noir sous la carcasse de la 2 CV accidentée, avec une signature datée de 1995.
Mais comment se fait-il qu'un homme qui n'a même pas la cinquantaine nourrisse une telle fascination pour Louis de Funès, connu pour ses rôles comiques depuis les années 1950 ? Stéphan dira simplement : "Il m'a fait rire. Et je voulais en savoir plus sur lui. Louis de Funès était un génie comique, et tellement humain ! Il avait une capacité à analyser les gens comme personne, explique-t-il, même s'il n'a pas eu la chance de le rencontrer. On doit lui être reconnaissant pour nous avoir tant fait rire, et continuer de le faire encore. Il avait compris que le rire est important, un merveilleux bouclier contre toutes les agressions et soucis du quotidien."
"Plus grand spécialiste et collectionneur de Louis de Funès"
Louis de Funès comme remède ? Il faut croire qu'il est plutôt efficace, à y regarder les grilles de diffusion des chaînes TV qui continuent de programmer ses plus grands succès. "Et cette année, c'est non seulement le 60e anniversaire du Gendarme de Saint-Tropez, mais aussi de Fantômas !", fait remarquer celui qui préfère le mot "passionné" à celui de "fan".
