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Le soutien controversé à Gérard Depardieu
La décision de près de 50 personnalités du monde des médias et de la culture de signer une tribune en soutien à Gérard Depardieu continue de susciter la controverse. Publiée dans Le Figaro le 25 décembre dernier, cette tribune exprime le mécontentement face au "lynchage" médiatique dont l'acteur fait l'objet suite à sa mise en examen pour des accusations de viols et ses propos polémiques dans Complément d'enquête. Les signataires, parmi lesquels Yvan Attal, affirment que cet acharnement porte atteinte à l'art et bafoue la présomption d'innocence dont tout individu devrait bénéficier. Selon eux, le talent de Gérard Depardieu contribue au rayonnement artistique de la France.
Les explications de Yvan Attal
Le jeudi 28 décembre, Yvan Attal s'est exprimé sur sa décision de signer cette pétition lors d'une entrevue sur BFMTV. L'acteur a avoué ressentir un malaise vis-à-vis de cette tribune, mais il l'a signée malgré tout en raison d'un sentiment plus fort que ses réserves. Il précise avoir demandé aux auteurs de la tribune de reformuler certains éléments, en vain.
La présomption d'innocence remise en question
Yvan Attal a expliqué qu'au-delà de la pétition, son soutien à Gérard Depardieu repose sur le constat que certaines choses ne vont pas dans cette affaire. Selon lui, l'acteur est traité d'une manière qui diffère de celle réservée à un citoyen lambda. Il exprime son agacement face aux critiques publiques incessantes et au lynchage médiatique dont Depardieu fait l'objet. Attal souligne qu'en raison de son statut d'acteur renommé, il est la cible de jugements trop hâtifs et de commentaires diffamatoires. Il insiste sur l'importance de laisser la justice suivre son cours, d'autant plus qu'une enquête est en cours.
Les regrets de Yvan Attal
Malgré son soutien initial, Yvan Attal reconnaît avoir blessé certaines personnes de son entourage en signant cette pétition, en particulier des femmes. Il exprime des regrets quant aux répercussions de son geste, précisant qu'il n'a pas signé cette tribune contre les femmes, mais plutôt pour dénoncer une tyrannie morale qui se substitue à la justice. Il réaffirme ne pas être d'accord avec l'idée que Gérard Depardieu puisse bénéficier d'une impunité totale et se désolidarise si cette interprétation a été faite de la tribune.
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