Peut-on simplement gagner sa vie grâce au tennis sans évoluer sur les circuits ATP, WTA ou ITF ? Manon Arcangioli en est la preuve. Comme la plupart des joueuses en dehors du Top 100, la Normande, montée jusqu'à la 268e place mondiale, s'est accrochée pendant de nombreuses années sans pouvoir vivre correctement du tennis. Depuis deux ans, la joueuse de 29 ans a trouvé "un second souffle". Ce bol d'air, c'est le circuit CNGT, le circuit national des grands tournois. Ces épreuves appartiennent à une catégorie de tournois bénéficiant du label fédéral. Elles offrent des points pour le classement français, un classement spécifique CNGT, et surtout des prize money intéressants.
Avec des récompenses comprises entre 600 euros et 2000 euros en cas de titre, les CNGT ont permis à Manon Arcangioli de respirer et d'être épanouie. Des sommes loin des dotations de tournois du Grand Chelem, mais qui permettent au moins de "s'en sortir". Pour Tennis Actu, la joueuse de l'US Lillebonne a accepté de nous présenter ce circuit et de nous détailler son quotidien, loin des tournois ITF en Tunisie, Turquie, ou encore Roumanie. L'occasion également de revenir sur les grands souvenirs de Manon, notamment à Roland-Garros...