Bourges deviendra en 2028 capitale européenne de la culture, faisant de la préfecture du Cher la cinquième ville française à accéder à ce titre très convoité. Ce qui a fait la différence avec les trois autres villes en compétition (Rouen, Montpellier et Clermont-Ferrand), “c'est que nous sommes une ville à taille humaine”, estime Yann Galut, le maire de Bourges.
“J'avais en face de moi de très beaux projets, de très bons maires. 64 000 habitants face à des métropoles régionales. On a proposé un modèle de développement culturel différent de nos amis de Rouen, Clermont-Ferrand, qui jouaient dans une autre division. On a vraiment proposé une capitale sobre, une capitale qui fait très attention à l'environnement, au développement durable”, avance-t-il comme arguments pour expliquer la désignation de Bourges.
“Ce qu'on a dit au jury”, poursuit Yann Galut, “c'est qu'en 2028, on ne pourra pas vivre une capitale européenne comme elles se sont vécues auparavant, on va être dans un moment où la transition écologique va être fondamentale”. Dans les années précédentes, notamment à Marseille, “les gens sont énormément venus en avion” regrette-t-il. “Nous, on considère qu'en 2028, on ne viendra pas en avion à Bourges mais par le train et notamment les trains de nuit à travers l'Europe. Et à travers ces trains de nuit, on va faire des offres artistiques. Donc, on a vraiment, vraiment proposé un projet alternatif de développement durable.” Il défend un projet qui ne passe pas par la construction de “grandes infrastructures” mais par la réutilisation de “lieux qui étaient abandonnés”.
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