Les produits américains ou européens indiqués ici sont ceux dont les firmes qui les commercialisent ont des relations privilégiées avec l‚Etat hébreu. C‚est ainsi que L’Oréal, Sara Lee, Johnson & Johnson, Kimberly-Clark, Danone ont reçu le Jubilée Awards en 1998, la plus haute récompense attribuée par l'Etat d'Israël aux entreprises étrangères qui le soutiennent financièrement. C‚est ainsi également que la Mission économique de l‚Etat d‚Israël a récompensé Coca-Cola en reconnaissance de son soutien sans faille à Israël au cours des 30 dernières années et de son refus de participer au boycott d‚Israël demandé par la Ligue arabe. D‚autres firmes, comme Revlon ou Estée Lauder, sont dirigées par des représentants de l‚extrême droite sioniste des Etats-Unis, d‚autres encore, comme Nestlé, investissent des milliards en Israël
L'avantage du boycott, c'est qu'il peut prendre des formes multiples, qu'il peut se faire collectivement ou individuellement, se préparer ou être spontané, mobiliser de grands ou de petits moyens selon les circonstances, qu'il peut être quotidien ou s'inscrire dans une campagne, ou les deux en même temps.
Le meilleur exemple est ce qui s'est passé à Gaza après l'interruption de l'aide alimentaire de l'UNRWA. Beaucoup de projets ont été anéantis par la nécessité d'envoyer des fonds pour la survie immédiate. Et, comble de l'absurde, comme les Israéliens ne laissent passer que LEURS produits, qu'ils font payer au prix fort, l'aide que les Palestiniens reçoivent sert à acheter des produits qui sont boycottés ici ! Cette situation ubuesque ne doit pas être un prétexte pour nous décourager, bien au contraire, il faut que notre réaction soit à la mesure du cynisme d'Israël : tant que ce pays maintiendra sa politique criminelle d'occupation, les mots BOYCOTT et ISRAËL doivent devenir et rester indissociables. Et notre boycott doit s'étendre à tous ceux qui défendent Israël ici : politiques, artistes, intellectuels, sportifs.