L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait part, vendredi 17 novembre, de son inquiétude quant aux risques d’épidémies dans la bande de Gaza. Alors que 1,5 million de personnes ont dû fuir leur foyer depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, les camps de réfugiés, au sud de Gaza, sont surpeuplés. En plus d’un manque de nourriture, d’eau potable ou encore d’accès à des installations sanitaires, les Gazaouis doivent désormais faire face à la propagation des maladies.
Plus de 70 000 cas d’infection respiratoire aiguë, ainsi que 44 000 cas de diarrhée ont été recensés par l’OMS. Avec le début de l’hiver et de la saison des pluies, l’agence s’attend à une augmentation de ces chiffres, une catastrophe à Gaza, où le système hospitalier est déjà débordé en raison des bombardements.