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Alexandre Arcady passe ses premières années à Alger. Lui-même juif, il grandit dans un immeuble où se mêlent toutes les cultures et les religions. Lorsque la guerre d'Algérie éclate, il voit l'équilibre de son quotidien vaciller et finit par s'exiler avec sa famille en banlieue parisienne, en 1961. En même temps, il découvre le cinéma, qui le fait rêver. Le réalisateur a tiré un film de son enfance, "Le Petit Blond de la Casbah", en salles ce mercredi 15 novembre. Pour Yahoo, il raconte ses souvenirs d'Alger, les coulisses de son dernier long-métrage et revient sur sa carrière, dont les thématiques des films résonnent aujourd'hui d'une manière particulière.
Le réalisateur grandit dans une bâtisse multiculturelle : "Nous avons eu la chance d’habiter un immeuble très particulier, tout en coursives, avec des balcons intérieurs… À côté de cet immeuble, il y avait la grande cathédrale d’Alger. Dans les sous-sols du bâtiment, le grand orchestre de musique arabo-andalouse répétait. Et puis au fond de la cour, cette fenêtre donnait sur une petite synagogue de quartier. On allait passer la fin du ramadan chez l’un, Noël chez l’autre, la pâque juive chez le troisième…" Mais la guerre d’Algérie va perturber la vie de l’immeuble et faire basculer le destin d’Alexandre Arcady.