Les critiques féroces de la presse ne découragent pas Gérard Jugnot, qui se confie sur ses grands succès cinématographiques (Vidéo)

2023-11-13 2

#comédie #critique #évolution

Le nouveau film de Christophe Barratier : Comme par magie

Ce mercredi 15 novembre 2023, les cinéphiles auront l'occasion de découvrir Comme par magie, le dernier-né du réalisateur Christophe Barratier. Porté par Kev Adams et Gérard Jugnot, ce film fait partie de la filmographie régulière du réalisateur. Les deux acteurs étaient invités sur le plateau de l'émission Quelle Époque ! diffusée sur France 2 ce samedi 11 novembre afin de parler de cette nouvelle création cinématographique. Durant l'émission, Kev Adams a révélé une réalité avec laquelle il doit composer : certains réalisateurs ne lui répondent pas en raison de son image. Selon lui, en France, persiste une opposition entre le cinéma d'auteur, nommé chaque année aux César, et les films populaires qui se retrouvent souvent mis à l'écart.

Les préjugés envers la comédie selon Kev Adams et Gérard Jugnot

Kev Adams regrette que la comédie ne soit pas considérée comme faisant partie du "cinéma légitime" selon l'Académie. Gérard Jugnot, pour sa part, tente de le rassurer en soulignant que les mentalités évoluent avec le temps. Il constate que les films autrefois critiqués et méprisés continuent de perdurer, tandis que certains films encensés à leurs sorties sont tombés dans l'oubli. Il donne notamment l'exemple de l'exposition qui a eu lieu à Lille à l'occasion du quarantième anniversaire du film Le Père-Noël est une ordure. Lors de cette rétrospective, des critiques acerbes de l'époque avaient été ressorties.

Le Père-Noël est une ordure : un film initialement "massacré" devenu un classique

Les critiques de l'époque envers Le Père-Noël est une ordure étaient d'une virulence surprenante. Il était qualifié de film "massacré". Une situation qui peut sembler improbable aujourd'hui, tant ce long-métrage est devenu incontournable dans le cœur des Français. La réaction de surprise de Léa Salamé en découvrant ces critiques est compréhensible. Gérard Jugnot se souvient de l'article de Libération qui qualifiait le film de "sombre merde" qui aurait trompé huit millions de spectateurs. Une remarque qui le frustre encore à ce jour. Il conclut en exprimant sa peine face à la critique sévère de films qui ne rencontrent pas le succès commercial, ajoutant qu'il est difficile de se rattraper dans de telles situations.

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