À Marseille et à Gignac, huit personnes ont été interpellées et mises en examen. Elles sont soupçonnées d’être impliquées dans un assassinat lié au trafic de stupéfiants. Cet assassinat s’est déroulé le 31 août dernier dans la cité des Micocouliers.
La victime était un jeune homme de 23 ans, connu des services de police du côté de Vichy. Ce soir-là, il a été atteint par une quinzaine de balles de kalachnikov, avant de succomber à ses blessures à l'hôpital.
Les présumés coupables s’étaient introduits dans la cité en voiture avant de faire feu. L’automobile a été retrouvée calcinée à la cité du Castellas, peu de temps après la fusillade. Les auteurs des faits avaient quant à eux pris la fuite.
Cette intervention réalisée par la brigade criminelle et la brigade de recherche et d’intervention intervient après plusieurs opérations de filatures et d’investigations téléphoniques.
Les brigades auraient repéré une volonté de préparer de nouveaux actes violents.
Parmi les personnes interpellées par les forces de l'ordre, on retrouve trois femmes et un mineur de 17 ans. Le plus âgé des mis en cause a 25 ans.
Les perquisitions ont permis de saisir 50 kilos de résine de cannabis, un gilet pare-balles et un chargeur de kalachnikov. Le lot était dissimulé chez une nourrice.
Selon la police, "les individus interpellés ont agi à différents niveaux" dans cette affaire.
Les enquêteurs pensent qu’au moins 2 personnes faisaient partie du "commando" qui a tué le jeune homme. Les autres se sont occupés d’évacuer “les auteurs, d’incendier la voiture ou de récupérer l’arme”.
Toujours d’après la police, cette équipe serait liée à l’un des clans de trafiquants de drogue qui livreraient une guerre de territoire dans les quartiers Nord.
Une instruction a été ouverte.