Un porte-parole de l'armée a assuré cette nuit que l'offensive terrestre ne démarrerait pas aujourd'hui, dimanche, pour des raisons humanitaires. L’évacuation forcée de milliers de patients du nord de Gaza vers les établissements débordés du sud du territoire pourrait être « l’équivalent d’une peine de mort », a averti samedi au soir l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’armée israélienne avait, deux jours plus tôt, ordonné à tous les habitants du nord du territoire, y compris les malades et les blessés, de se rendre dans le sud en vue d’une intervention terrestre contre le Hamas, une semaine après l’attaque sanglante déclenchée par celui-ci.
«L’OMS condamne fermement les ordres israéliens réitérés d’évacuer 22 hôpitaux traitant plus de 2.000 patients dans le nord de Gaza », a déclaré l’agence onusienne dans un communiqué, publié à son siège à Genève.
Les patients gravement malades, en soins intensifs ou sous dialyse, les nouveau-nés en couveuses, les femmes enceintes souffrant de complications « risquent tous une détérioration immédiate de leur état ou la mort s’ils sont obligés de se déplacer et sont privés de soins vitaux pendant leur évacuation », prévient l’agence.