Nathalie Marquay évoque l'impact du cancer de Jean-Pierre Pernaut sur leur couple
Le 22 novembre dernier, il était révélé que Jean-Pierre Pernaut souffrait d’un cancer des poumons. Après avoir vaincu un cancer de la prostate, l’ancien présentateur du 13h de TF1 âgé de 71 ans avait pris la parole sur les réseaux sociaux et faisait montre de combativité : " Le cancer il ne faut pas en avoir peur. J'ai appris cette maladie au mois de mai dernier, j'ai subi une première opération début juillet, un traitement qui continue depuis quelques semaines, j'attendais un peu pour en parler (...) J'ai cru que ça ne pouvait arriver qu'aux autres pendant des années et des années on m'a dit d'arrêter de fumer et j'y ai pas cru. Ben j'aurais dû arrêter..." a-t-il admis, prenant le temps de rassurer ses fans : "Je vous tiendrai au courant, tout va bien pour l'instant, on surveille, tout est sous contrôle " .Pourtant dans un entretien accordé dans le magazine Gala de ce 2 décembre Nathalie Marquay, toujours aussi franche révèle son inquiétude. "Un cancer des poumons c'est autre chose que son cancer de la prostate. On ne peut pas se le cacher. Nous livrons le plus grand combat de notre vie même si nous avons déjà affronté de sérieux pépins de santé ", confesse celle qui a elle même combattu une leucémie.Même si elle se tient aux côtés de son époux, l'ancienne Miss France se sent parfois submergée. " Parfois, j'aimerais bien pouvoir pleurer pour évacuer tout ce stress, cette colère, ces angoisses, mais je n'y arrive pas. Je pense que mon subconscient reste bloqué. Je prends en ce moment des cours de théâtre en parallèle de ma pièce et nous apprenons à jouer toutes les humeurs : je sais rire, mais pleurer non. Pourtant j'aimerais bien le faire. Hurler, pleurer au milieu des arbres. Pour évacuer et repartir gonflée à bloc dans ce combat ", avoue-t-elle.Mais dans l'épreuve dans laquelle la mère de Lou et Tom a tendance à s'oublier, une source de satisfaction : son couple "très fusionnel" résiste au choc. " Cette épreuve nous a plus rapprochés, confie-t-elle. Ce n'est pas toujours le cas pour certains couples ". En attendant de sortir victorieuse de cette guerre, la meilleure ennemie de Geneviève de Fontenay remercie néanmoins la vie " qui l'a comblée au-delà de tout" en lui permettant d' " avoir des enfants et de trouver le prince charmant ". A ce dernier, elle fait la plus tendre des déclarations : " Mes enfants me disent souvent que sans moi leur père se sentirait perdu, mais la réciproque est vraie : sans lui, je le serais aussi. " Ça s'appelle l'amour, tout simplement.