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Ce mercredi 11 octobre marque la Journée internationale des droits des filles. Excisées, déscolarisées, mariées de force, victimes de grossesses précoces (elles sont la deuxième cause de mortalité des adolescentes de 15 à 19 ans)... Partout dans le monde, les filles subissent des violences. Sadia, jeune camerounaise de 21 ans, a été victime d'abus sexuels à l'âge de 12 ans. Soutenue par ses parents, elle a pu poursuivre sa scolarité. Elle a fondé l’Association des Jeunes Engagés et Unis pour le Développement Participatif (AJEUDEP), pour venir en aide à celles qui n'ont pas eu sa chance. Sadia milite aussi pour la promotion de l’éducation des filles, la lutte contre les violences basées sur le genre et la protection des droits des filles. Elle a fait part de son histoire et de son engagement à Yahoo.
Contrairement à de nombreuses jeunes Camerounaises, Sadia a pu poursuivre sa scolarité et accéder aux études supérieures (selon Plan International, encore aujourd'hui, dans le monde, 118,5 millions de filles de 6 à 18 ans sont déscolarisées). Elle est actuellement étudiante en psychologie à l'Université de Maroua, au nord du Cameroun. Selon elle, l'éducation permet réellement de sortir les filles de leur condition : "Quand j’étais en troisième, j’ai eu des problèmes de santé, des troubles psychologiques. On a dit 'Pourquoi elle doit aller à l’école ? Elle doit abandonner…' Mais en fin d’année j’étais la seule à obtenir le BEPC (brevet des collèges; ndlr). Il y avait 4 garçons et une seule fille, j’étais la seule. C’était vraiment incroyable, les gens se disaient 'Elle a fait comment pour réussir ?'"