Des militaires gabonais ont pris le pays par surprise en annonçant à la télévision nationale la dissolution des institutions de l'État et l'annulation des élections contestées qui ont récemment eu lieu. Ce coup d'État survient après la victoire déclarée du président en exercice, Ali Bongo, lors du scrutin présidentiel. Les soldats, se présentant comme le "Comité pour la transition et la restauration des institutions", ont critiqué la gouvernance d'Ali Bongo, affirmant que ses 14 années de mandat ont entraîné une détérioration de la cohésion sociale. La situation est encore confuse, et des coups de feu ont été entendus à Libreville, la capitale. Ce développement inattendu suscite des inquiétudes quant à la stabilité politique du Gabon et de la région.
Le Gabon, pays d'Afrique centrale, est confronté à un coup d'État militaire qui remet en question la légitimité du régime en place. Ali Bongo, au pouvoir depuis 2009, a été déclaré vainqueur de l'élection présidentielle récente, mais cette victoire contestée a conduit à une réaction de la part des militaires. Le pays, qui compte environ 2,3 millions d'habitants, partage ses frontières avec le Cameroun, la République du Congo et la Guinée équatoriale. Ce coup d'État survient dans un contexte régional où les prises de pouvoir militaires se multiplient, comme récemment au Niger. La situation reste tendue et la stabilité politique de la région est mise à l'épreuve. Les développements à venir auront un impact significatif sur le Gabon et ses citoyens, et il convient de suivre de près cette situation en évolution.
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