Les Brics, réunis du 22 jusqu’au 24 août derniers pour un sommet stratégique à Johannesburg en Afrique du Sud, vont accueillir six nouveaux pays au sein de leur bloc à partir du 1er janvier 2024, a annoncé jeudi dernier le président sud-africain, Cyril Ramaphosa. L’Argentine, l’Égypte, l’Iran, l’Éthiopie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont les nouveaux entrants aux côtés du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud.
Les Brics s’étaient entendus sur le principe d’une expansion du bloc de pays émergents. Ils ont converti cette intention en annonçant, jeudi 24 août, qu’ils accueilleront six nouveaux pays membres – l’Argentine, l’Égypte, l’Iran, l’Éthiopie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. « L’adhésion prendra effet à compter du 1er janvier 2024 », a déclaré le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, lors d’une conférence de presse conjointe des dirigeants des cinq nations qui composent actuellement le bloc. « Avec ce sommet, les Brics entament un nouveau chapitre ». La candidature de l’Algérie a été rejetée officiellement et notre pays n’a pas été retenu sur la liste des futurs membres du club de ces pays émergents, puissants et qui joueront un rôle fondamental pour la création d’un nouvel ordre économique et politique mondial.
Cette exclusion de l’Algérie des nouveaux membres des BRICS est d’abord un cruel échec pour Abdelmadjid Tebboune, voire une terrible humiliation pour l’actuel Président algérien dont la gouvernance hasardeuse, arbitraire et incohérente de l’Algérie est en train de lui causer un terrible déclin sur la scène internationale. Ce n’est pas du tout un hasard si les BRICS préfèrent l’Ethiopie et l’Egypte à l’Algérie. Les mauvaises performances économiques actuelles de notre pays ne lui permettent pas de s’asseoir aux côtés des nouveaux membres des BRICS. Absence d’une stratégie industrielle ambitieuse, bilan économique médiocre, gouvernance basée sur les restrictions du commerce international, le verrouillage des importations du pays, étatisation excessive du secteur financier, bureaucratie trop lourde, ETC., les problèmes économiques qui expliquent le rejet de l’Algérie par les BRICS sont nombreux.
Mais aussi il y a des paramètres politiques qui expliquent aussi l’échec de la candidature algérienne. Et ces paramètres ont été expliquées clairement par le chef de la diplomatie russe. Au cours d’une conférence de presse organisée jeudi 24 août en Afrique du Sud, dans le sillage de la la clôture du sommet des BRICS qui s’est soldé par l’intégration de six nouveaux membres (Égypte, Arabie Saoudite, Les Émirats Arabes Unis, l’Éthiopie, l’Iran et l’Argentine) et le rejet de la candidature algérienne, le ministre des Affaires Étrangères Russe Serguei Lavrov est revenu sur les critères retenus pour le choix des six nouveaux