La fille d'un tortionnaire brise le silence et révèle les horreurs perpétrées par son père.

2023-08-13 33

Une condition cachée du contrat de Youcef Belaili avec le MCA fait scandale........








L’Algérie deuxième économie d’Afrique en termes de réserves de change.........








Le gouvernement relance les grands projets structurants............






L'Algérie serait plus belle sans les bougnouls ». La fille d'un tortionnaire témoigne des crimes de son père
.........
En 132 ans de présence en Algérie, le colonisateur français a commis toutes les atrocités possibles ; imaginables et inimaginables. Exécutions sommaires, villages et hameaux brulés, torture et déportation étaient le quotidien des Algériens. Ces violences inouïes se sont surtout accentuées pendant la guerre de libération. D'un côté, un peuple aux armements rudimentaires et de l'autre une puissance lourdement armée.
Isabelle Vaha est parmi les personnes qui ne veulent pas se taire devant les atrocités de cette guerre. Elle témoigne dans Le Parisien sur la torture commise par son propre père. Cette assistante sociale passionnée d’histoire est aujourd’hui retraitée. Et ce n'est qu'après quarante ans qu'elle a pu mettre les mots sur ce qu'elle a vécu et sur les actes commis par son père légionnaire pendant la guerre d'Algérie.
« Il y avait des cadavres, des corps mutilés, des scènes de tortures… Et mon père, qui posait l’air triomphant au milieu de toute cette horreur ».
Dans son témoignage, la retraitée souligne qu'elle n'avait que 8 ans lorsqu’elle découvre, par hasard, les exactions commises par son père. Elle raconte qu'en l’absence de ses parents, elle ouvre une boîte et y trouve des photos. La fillette tombe donc sur une série de clichés pris en Algérie. Des photos d’une violence inouïe. « Il y avait des cadavres, des corps mutilés, des scènes de tortures… Et mon père, qui posait l’air triomphant au milieu de toute cette horreur », indique Isabelle Vaha. C'est l'une de ces photos qui choque le plus la petite fillette. « On le voyait fier et satisfait, à côté de têtes coupées alignées sur un muret, sans doute celles de fellagas, des combattants partisans de l’Algérie indépendante, détaille Isabelle, dont les jambes s’agitent nerveusement à cette évocation. J’ai beaucoup pleuré. J’étais assommée, percutée par l’émotion. J’ai vite rangé la boîte en entendant mes parents rentrer. Je suis convaincue qu’ils se sont aperçus que j’avais fouillé, mais ils n’ont rien dit. Je suis restée avec mes questions, sans oser leur parler. Je n’avais pas les outils pour faire face », raconte encore la retraitée.
.............
Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a mis l’accent, lors de la visite de travail et d’inspection qu’il a effectuée, hier, à l’est du pays, sur l’«impératif respect des délais contractuels de réception des nouveaux projets de développement», en particulier les grands projets structurants.

Il a entamé cette visite, qui l’a menée