Dans un journal français, Said sadi déverse son fiel sur l'Algérie et son histoire

2023-07-23 78

L'ancien ambassadeur de France en Algérie n'en rate pas une pour réagir à ce qui se passe en Algérie. Xavier Driencourt, qui s'est débarrassé de l'obligation de réserve, est devenu « spécialiste » de l'Algérie. Ses récentes déclarations sur l'accord de 1968 et l'immigration confirment son hostilité à l'Algérie qu'il fustige à chaque occasion.


Très proche des thèses défendues par la droite et l'extrême droite en France, l' ex-ambassadeur à Alger de 2008 à 2012 et de 2017 à 2020 remue le couteau dans les plaies des crises algéro-françaises. Sa dernière sortie concerne l'adoption de l'anglais à la place du français dans les universités algériennes. Une décision prise par les autorités algériennes et commentée par ce diplomate dans une interview accordée au média Front populaire lancé en 2020 par Michel Onfray et Stéphane Simon1.

Recul du français en Algérie
Pour expliquer cette nouvelle orientation des autorités algériennes, Xavier Driencourt place cette décision sur le plan géopolitique. « Le pouvoir algérien montre aux Anglo-Saxons qu’il se débarrasse de la France », explique le diplomate, qui rappelle que « cela fait maintenant plusieurs années que le pouvoir algérien cherche à se débarrasser de ce fameux butin de guerre qu’est la langue française, langue de l’ancien colonisateur ».

Les USA et l'Angleterre derrière le remplacement du français en Algérie ?
Le diplomate revient sur la chronologie du recul de la langue de Voltaire. « Il y avait certes eu la politique d’arabisation des années 1970, mais de manière générale, le français restait la langue "utile", parlée par les élites, l’administration et les entreprises », soutient-il en indiquant que « depuis quelques années, il y a une volonté délibérée d’éliminer le français, et de le remplacer par l’arabe d’une part, langue de l’islam, et l’anglais d’autre part, au nom d’une prétendue modernité, et ceci avec le concours discret, mais massif et intéressé des pays anglo-saxons, les États-Unis et le Royaume-Uni en tête ».


Xavier Driencourt accuse donc ces pays d'être derrière la décision de l'Algérie en mettant indirectement en cause la souveraineté de la décision politique dans le pays. Plus loin encore, le diplomate accuse les dirigeants d'hypocrisie sans le dire : « en 2020 déjà, le ministre de l’Enseignement supérieur avait demandé le remplacement du français par l’anglais, ce qui n’empêchait d’ailleurs pas le même ministre de me demander des places au lycée français pour ses proches ».

Une population non pas « analphabète trilingue », « mais analphabète tout court »
Enfin, cette décision consiste non pas à introduire l’anglais, mais carrément remplacer le français dans l’enseignement supérieur, ajoute encore l'ex-ambassadeur, qui affirme que « le résultat est connu, avec à la fin une population non pas "analphabète trilingue" selon la for

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