La Terre approche un point de non-retour alors que des limites critiques sont atteintes

2023-06-16 6

La Terre approche
un point de non-retour, alors que des limites critiques sont de nouveau atteintes.
Ce 15 juin, les scientifiques ont confirmé que le monde s'était réchauffé de près de 1,5°C rapidement en juin, atteignant un point critique.
Ce 15 juin, les scientifiques ont confirmé que le monde s'était réchauffé de près de 1,5°C rapidement en juin, atteignant un point critique.
The Independent rapporte que le programme européen d'observation, Copernicus, signale que les 11 premiers jours de juin ont été les plus chauds de l'Histoire.
Le mois dernier, la limite de 1,5°C a été franchie après le passage d'El Niño, et des records de températures à la surface de l'eau ont été signalés.
D'après Copernicus, c'est la première fois que cette limite, posée lors des accords de Paris de 2015, a été dépassée en juin.
En décembre 2015, les températures avaient déjà atteint ce niveau ainsi qu'en hiver et
au printemps 2016 et 2020.
Ces chiffres ne reflètent pas seulement les quelques jours de chaleur au Royaume-Uni et dans des petites parties du monde. Ils indiquent la température moyenne autour du monde, Hannah Cloke, professeure d'hydrologie, University of Reading, via The Independent.
Hannah Cloke, professeure d'hydrologie à l'université de Reading alerte sur le fait que cette limite, atteinte en juin, est un signe que, la Terre atteint un point de non-retour.
Toutes les fractions de degrés de réchauffement ont un impact significatifs sur les personnes et les communautés actuelles et à venir, Hannah Cloke, professeure d'hydrologie, University of Reading, via The Independent.
Chaque fois que nous dépassons les 1,5 degrés avec une régularité accrue, c'est un signe alarmant que nous nous approchons d'un point de non-retour, Hannah Cloke, professeure d'hydrologie, University of Reading, via The Independent.
Les températures élevées en juin ont contribué à renforcer les tempêtes, allonger les sécheresses et intensifier les incendies.
Les températures élevées en juin ont contribué à renforcer les tempêtes, allonger les sécheresses et intensifier les incendies