Blanche Renard tombe amoureuse de Grégoire Lamoureux. Un nom prédestiné pour une histoire qui commence bien, faite de belles déclarations et de chansons. Mais le récit tourne vite au cauchemar. Adaptation du livre homonyme d’Éric Reinhardt, L’Amour et les forêts, présenté à Cannes Première, débute comme un film de Jacques Demy pour se muer progressivement en thriller à la Hitchcock à mesure que le mari referme son emprise sur sa femme.
Dans le rôle du l’époux possessif et toxique, Melvil Poupaud, qui joue de son extrême séduction dans la première partie du film avant d’inspirer l’effroi, y compris à lui-même lorsqu’il se regarde dans un miroir. Face à lui, Virginie Efira, « formidable comme toujours », dans le rôle de Blanche et de sa sœur jumelle Rose, dont Blanche se voit éloignée de force à cause de son mari. Le tout dans une mise en scène pop de Valérie Donzelli, un « film envoûtant », selon nos deux critiques.