En déplacement au Conseil européen à Bruxelles ce vendredi 24 mars, Emmanuel Macron s’est dit « à disposition de l’intersyndicale », mais seulement une fois que le Conseil constitutionnel aura rendu sa décision sur la réforme des retraites, adoptée la semaine dernière grâce au 49.3.
« J’ai indiqué notre disponibilité à avancer sur des sujets comme l’usure professionnelle, les fins de carrière, les reconversions, l’évolution des carrières, les conditions de travail, les rémunérations dans certaines branches », a détaillé le chef de l’État lors d’une conférence de presse à Bruxelles.
L’adresse du président aux syndicats, qui lui reprochent un manque d’écoute depuis le début de l’examen de la réforme des retraites au Parlement, risque de mettre le feu aux poudres. Depuis l’adoption du texte grâce au 49.3, la colère gronde dans la rue et plus d’un million de personnes (3,5 millions selon la CGT) ont manifesté jeudi à l’occasion de la 9e journée de mobilisation intersyndicale, selon le ministère de l’Intérieur.