La dixième année d'existence de l'émission de renom Cash Investigation, animée par Elise Lucet, est célébrée en grande pompe. Au cours de cette décennie, la journaliste et son équipe ont mené avec brio des enquêtes approfondies et dévoilé des révélations fracassantes. Les téléspectateurs interrogés ont témoigné de l'impact émotionnel particulièrement fort suscité par l'un des cinquante-neuf reportages diffusés au cours de l'émission, portant sur les conditions de travail au sein de la chaîne de magasins Lidl.
De plus, ce reportage sur les conditions de travail chez Lidl a également obtenu le record historique d'audience de l'émission. Afin de célébrer dignement cet anniversaire, Cash Investigation a décidé de poursuivre son enquête au sein de la chaîne de magasins à bas prix, où les équipes de la journaliste s'étaient déjà rendues en 2017. À cette occasion, les pratiques de gestion de l'enseigne avaient été sévèrement critiquées.
En l'an 2022, la société allemande de distribution Lidl a lancé une campagne intitulée "Bien plus qu'un job" dans le but de recentrer son attention sur le bien-être des travailleurs. Mais quelle est la réalité des faits ? Le jeudi 16 mars 2023, les téléspectateurs ont eu l'opportunité de découvrir les évolutions (ou leur absence) qui ont pu survenir pour les salariés de Lidl en six années. L'enquête a débuté avec le cas de Catherine Lucas, employée en Bretagne, qui a mis fin à ses jours.
Au mois de septembre 2021, une mère de deux enfants a décidé de se donner la mort après avoir travaillé pendant 27 ans chez Lidl. Ayant évolué de caissière à responsable de magasin, elle était considérée comme une employée modèle. Dans le cadre de cette enquête, Cash Investigation a interviewé son frère, Michael Le Bellec, qui a livré un témoignage poignant devant les caméras.
Dans son témoignage émouvant, le frère de Catherine a affirmé : "Catherine était fière de travailler chez Lidl. Elle s'est épanouie et a grandi au sein de l'entreprise. Elle était très reconnaissante". Cette histoire tragique n'est pas sans rappeler celle de Yannick Sansonetti, un technicien de maintenance de 33 ans employé par la même enseigne, qui avait été retrouvé pendu sur son lieu de travail en 2015.
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