"Sans énergie, rien ne peut se passer : pas de mouvement, pas de son, pas de lumière, pas de vie !". La citation de Lavoisier éclaire – sans mauvais jeu de mot – parfaitement bien la situation de la France.
Les Français sont en colère et ils ont raison ! Après avoir sabordé la souveraineté énergétique de notre pays en signant des accords européens délirants pour un marché l’énergie ou en s’obstinant à vouloir démanteler notre parc nucléaire, les responsables politiques ont plongé la France dans une situation aussi dramatique qu’inédite. Artisans, commerçants, industriels, tout le monde risque de mettre la clé sous la porte après une augmentation énorme des factures d’électricité, de gaz et des prix à la pompe. Les commerces ferment leurs portes les uns après les autres, les industriels suivent ou partent en dehors de nos frontières. Pendant ce temps, Emmanuel Macron, le premier ministre Elisabeth Borne et les sbires de l’exécutif se tournent les pouces ou commettent d’autres méfaits dans d’autres domaines.
Les médias, de leur côté, insistent sur la réforme des retraites qui aurait convaincu les Français de descendre dans la rue. Mais la réalité est toute autre. Les Français sont en colère, ils en ont assez de ne plus pouvoir vivre décemment s’ils paient leurs factures. Ils sont las d’entendre des discours cyniques sur la sobriété énergétique alors que ceux qui les tiennent sont à l’origine du naufrage de notre pays.
Loïk Le Floch-Prigent est ingénieur spécialiste des questions énergétiques. Il a dirigé de très nombreuses grandes entreprises françaises dont Gaz de France et Elf Aquitaine. Il est également l'auteur de nombreux ouvrages dont "Il ne faut pas se tromper - Pour en finir avec les idées reçues sur l’énergie et l’industrie" aux Editions Elytel, disponible ici https://www.elyteleditions.com/boutique/il-ne-faut-pas?rq=prigent
Affligé et inquiet, Loïk Le Floch-Prigent alerte avec vigueur les personnages au sommet de l’État pour qu’ils réagissent avant que tout le tissu économique de notre pays ne soit totalement détricoté. Le temps est compté !